Les auteurs d’essais de chronologie en "occident"
Gustav Weil (1808-1889) fut le premier à utiliser l’approche historico-critique pour le Coran et les traditions musulmanes (sira, hadith). Il fit ses études à l’Ecole Talmudique de Metz et étudia l’histoire et l’arabe à Paris et Heidelberg. Il travailla pendant plusieurs années en Égypte en tant que traducteur, et où il perfectionna son arabe, et appris le persan et le turc. Il a finalement terminé sa carrière en tant que professeur à l’Université de Heidelberg. (Source : Jewish encyclopedia)
Sir William Muir était un orientaliste écossais. Il s’intéressa à l’histoire des débuts de l’Islam et du califat. Il étudia à l’Académie Kilmarnock, à Glasgow et à l’Université d’Edimbourg ainsi qu’à Haileybury College. Entre 1837 et 1885, il eut de haute responsabilité dans l’administration du gouvernement des Indes. En 1885, il fut élu principal de l’Université d’Édimbourg en succédant à Sir Alexander Grant, et occupa ce poste jusqu’en 1903, date où il prit sa retraite.
Theodor Nöldeke (1836-1930) est l’un des orientalistes allemands les plus connus. Il naît à Hambourg et étudie les langues sémitiques aux universités de Göttingen, Vienne, Leiden, et Berlin. Un essai, "Histoire du Coran", lui vaut en 1859 le prix de l’Académie des inscriptions et belles-lettres en France. Il en publie l’année suivante une version augmentée en allemand. Il est nommé professeur à Kiel en 1864, puis en 1872 à Strasbourg, où il reste jusqu’à la fin de sa carrière en 1906. Ses sujets de recherche sont variés mais touchent principalement aux langues sémitiques et à l’islam. Plusieurs de ses essais ont été initialement publiés par l’Encyclopædia Britannica. (Source : www.bautz.de)
Friedrich Zacharias Schwally (1863-1919) est célèbre pour avoir contribuer aux travaux de Noldeke dans l’éléboration d’une histoire critique du Coran. En 1900, il fut Professeur de langues sémitiques à Strasbourg. (Source : Chronik der Universität Gießen)
Hubert Grimme (1864-1942) fut professeur de langues sémitiques à l’université de Fribourg et de Münster. Elève de Sachau, il fit de nombreuses découvertes à la suite de déchiffrement d’inscriptions du Proche-Orient antique. Il est également connu pour son travail sur le genèse de l’islam. A ce sujet, il considère que la situation économique qui prévalait à l’époque de Muhammad explique en grande partie l’émergence de l’islam et le caractère proprement révolutionnaire de son initiateur qu’il compare à un réformateur social.
Richard Bell (1876-1952) était prêtre dans l’Eglise d’Ecosse. Il fut professeur d’arabe à l’Université d’Edinburg. Il s’intéressa à la composition et aux sources chrétiennes du Coran.
Hartwig Hirschfeld est né à Thorn, en Allemagne (aujourd’hui Torun, en Pologne). Il a obtenu son doctorat à Strasbourg, en France (alors en Allemagne) et a déménagé en Angleterre en 1889. Il enseigna à Montefiore College, Ramsgate et en 1901, a été nommé bibliothécaire et professeur de langues sémitiques à la Jews’ College, à Londres. Il a aussi enseigné l’hébreu, l’épigraphie sémitique et l’éthiopiens à la College University (professeur en 1924). Son principal travail a été sur l’interaction entre les cultures juive et arabe ainsi que de la littérature arabe des Juifs. (Source : Museum of the Jewish People)
Régis Blachère (1900-1973) fut un spécialiste de la langue classique arabe. Il est l’auteur d’une célèbre traduction critique du Coran. Il fut membre de l’Institut (1972), directeur d’études à l’Institut des hautes études marocaines de Rabat (1930-1935), professeur d’arabe à l’École nationale des langues orientales (1935-1950), professeur de littérature arabe du Moyen Âge à la Sorbonne (1950-1970), directeur d’études à l’École pratique des hautes études (1950-1968), directeur de l’Institut d’études islamiques de l’université de Paris (1956-1965), directeur du Centre de lexicographie arabe, associé au C.N.R.S. (1962-1971) (Source Wikipedia)